Le livre de contes

Une affiche épinglée dans la boutique

" A l'attention de tout le personnel,

J'ai rencontré récemment un vieux taurens qui passionné par les rites et coutumes ancestrales, a un long parcours en archéologie.
Selon lui, chaque légende, chaque conte a une part de vérité. Il m'a raconté une histoire lui étant arrivé petit qui l'a hanté toute sa vie.
Alors qu'il était très jeune, le père de son père l'a emmené un jour se promener dans les serres rocheuses. Surpris par l'orage, ils ont trouvé refuge dans une grotte à flanc de montagne.

Curieux, le jeune taurens a voulu explorer la caverne. Il m'a raconté s'être perdu dans un dédale de galerie jusqu'à ce qu'il arrive dans une pièce baignée par une lumière dorée. Dans une corniche creusée dans la roche, se tenait une petite pierre dorée et pale, percée en son centre d'un trou, qui brillait et diffusait une lumière apaisante et peu commune.

Lorsqu'il a voulu toucher cette pierre, ce fut le trou noir. Il s'est réveillé à l'entrée de la grotte, le soleil brillait alors et son grand père, lui a assuré alors qu'il s'était endormi à peine réfugié dans la caverne et que jamais il ne s'était éloigné de lui. Perplexe, notre ami taurens a longtemps laissé ce rêve de côté..jusqu'à ce qu'il tombe sur ce conte Kaldorei décrivant une pierre tout à fait identique.

Narwyn a pu se procurer un exemplaire de ce conte et travaille à sa traduction qu'il nous fournira bientôt. Je compte reprendre ces recherches avec votre aide donc laissez trainer vos oreilles et préparez votre matériel

Avà "

Le livre est traduit en Orc et également en Thalassien.

Pensive, Avà faisait tourner doucement la pierre d'Alisha entre ses doigts. Elle n'en revenait pas que la légende soit vraie. Un artefact ayant traversé des milliers d'années, imprégné de la magie des elfes de la nuit, peut-être par Elune elle-même, la soigneuse, la guerrière de la nuit.
Combien paierait un gobelin pour avoir en sa possession cette pierre sublime? Quelles violences se dirigeraient vers les marchands de rêve si les elfes de la nuit savaient qu'ils avaient volé un de leur plus puissant artefact ?

Tout cela avait été si facile grâce à Kairiat et grâce à la chance. Réunir les deux autres objets le serait beaucoup moins, à la condition même de leur existence. Pour l'instant, pas l'ombre d'une information n'avait pu arriver aux oreilles pourtant aiguisées de l'elfe mais la détermination n'avait jamais fait défaut à Avà.

Il semblerait qu'Avà ai envoyé Isilvar sur la piste d'un vieil elfe vers la région de Féralas afin de réunir des informations à ce sujet.

Lors d'une soirée enfumée à baie du butin, au milieu des marins ivres et de quelques gobelins cupides, Avà a racheté une lettre écrite en commun à un de ses indicateurs et mentionnant les trois sœurs.

Sur cette lettre, adressé à un certain John Applegate, collectionneur de reliques anciennes, un dénommé Jadenvis explique qu'il a des informations concernant un objet ayant appartenu à une des trois sœurs et qu'il lui en ferra état des qu'il aura plus de certitudes.

Riches de cette information, nos aventuriers sont partis hier soir à la recherche d'indices que Jadenvis aurait pu laisser dans les ruines de Pennelune puisqu'il s'agissant de son lieu de résidence avant que les nagas viennent jouer les troubles fêtes.

A leur arrivée, nos explorateurs furent assaillis de nombreuses manières autant par ces bêtes des profondeurs recouvertes d'écailles que par des sentinelles ne tolérant pas que leurs anciens habitats sont fouillées. Eilyana, pour sa premiere sortie à compagnie des Marchands, fut habitée par la chance et put mettre la main sur un courrier mentionnant le nom de Jadenvis et d'un journal où se déchiffre dans l'écriture Kaldorei les prénoms d'Alisha, Anjya et Arnya.

Seulement, pour le plus grand embarras de nos aventuriers, un bataillon de sentinelle n'était pas décidé à les laisser repartir et, le temps d'en venir à bout, Avà fut blessée à la cuisse par un traite coup d'épée. Cela n'aurait pas été grave si un concurrent hargneux et pervers, n'avait pas profité de leur départ et de la blessure de la patronne pour prendre celle-ci en otage. Âpres qu'il ai envoyé une balle éclater le genou d'Amalie, sa dague sous la gorge d'Avà, il put se faire remettre la fameuse lettre trouvée quelques instants plus tôt. Évidemment, la patronne ne lui fit pas mention du journal, bien décidée à se garder au moins un fruit de leur travail. Les négociations prirent du temps et ce vil pilleur de relique, était bien décidé à repartir avec la lettre ET avec Avà dont il gouta l'oreille de sa langue avec gourmandise et profita d'une de ses mains libres pour lui voler quelques caresses sur son fessier rebondi.
Heureusement pour la belle, c'était sans compter le sang froid de son ami Kei qui surgissant des ombres dans le dos de l'ennemi, l'obligea à lâcher prise et alors qu'une lutte au sol s'engageait entre les deux mâles, Avà, vexée d'avoir été l'objet d'un odieux chantage, lui décocha une dague de lancer dans l'épaule tandis qu'une flèche de la rancunière Amalie venait perforer la gorge de cet immonde crapule lui ôtant la vie. Il est à noter que Kei trouva la situation peu à son avantage quand il retrouva allongé sous le cadavre, les armes des deux femmes n'étant pas passé loin de sa propre personne. Nous ne détaillerons pas les combats avec la Wyverne et le loup, qui furent rondement menés par nos aventuriers notamment par le seul mâle de la bande qui a prouvé autant son équilibre que sa capacité à rebondir dans toutes les situations.

Les aventuriers purent afin rentrer à Lune d'argent où les prêtresses prirent en charge les blessées, refermant les plaies grâce à leur magie tout en leur recommandant de ne pas trop faire d'effort les prochains jours.

Des le lendemain, Avà pris contact avec un de ses partenaires qui lui traduisit les manuscrits trouvés dans les ruines. La lettre n'avait rien de notable. Elle était effectivement écrite par Jadenvis mais ne concernait qu'une commande de chemises en lin. Le journal, par contre, fait état de plusieurs informations importantes. Son auteur y affirme que l'orbe d'Arnya se trouverait encore cachée dans la région du berceau de l'hiver. L'auteur, dit que selon ses recherches, l'entrée de la grotte serait gravée d'un croissant de Lune mais que l'équipe qu'il y aurait envoyé n'en serait jamais revenue. Quand à la bague d'Anjya, sa première cachette aurait été à Feralas mais qu'elle aurait été dérobée dans le palais qui l'abritait après que les ogres aient envahis la région.

Une expédition dans une grotte du berceau de l'hiver a permis de mettre à l'épreuve la réactivité et la logique des aventuriers. Ainsi que de mettre la main sur un orbe qui après tests et examens, a relevé avoir les mêmes capacités que l'orbe décrit dans le conte des trois sœurs.





Description : Une orbe bleue nuit ronde de la taille d'un pamplemousse.

Propriété : Cette orbe a le pouvoir de vous aider à retrouver la personne que vous portez dans votre cœur si vous lui murmurez son prénom trois fois. Un feu follet s'envole alors vous guidant vers cette personne.